Aide aux enfants réfugiés mosellans de la Charente [détail]
(document Archives départementales de la Moselle)
Une demi-journée d'étude s'est tenue le 28 novembre 2009 sur le thème de l'évacuation des Mosellans vers les départements de l'«Intérieur» entre juin 1939 et octobre 1940. Organisée par le Service départemental d'Archives de la Moselle en marge d'une exposition sur le même thème, cette rencontre a bénéficié du soutien de l'Académie nationale de Metz et de la Société d'Histoire et d'Archéologie de la Lorraine. De nombreux auditeurs, parmi lesquels certains témoins de cet épisode de l'histoire de la Drôle de guerre s'étaient déplacés et eurent à coeur de faire part de leurs souvenirs.
Après les propos d'introduction du directeur des Archives départementales, Jean-Éric Iung, cheville ouvrière de la manifestation, et les allocutions introductives des présidents de l'Académie (Jeanne-Marie Demarolle) et de la SHAL (Philippe Hoch), six intervenants évoquèrent tour à tour différents aspects de l'évacuation.
Marcel Neu rappela le contexte historique et les préparatifs de cette opération, plusieurs années avant la déclaration de guerre. Christine Guth-Odent proposa, pour sa part, un exemple, celui des habitants du canton de Sierck, étudiant les conditions de leur départ et de leur arrivée dans le département de la Vienne. Auteur d'une récente biographie de Robert Schuman, François Roth montra quelle fut l'implication sur le terrain de Robert Schuman, soucieux de porter assistance à ses compatriotes mosellans.
En 1940, environ un an après qu'ils eurent abandonné leur foyer, tous les évacués ne regagnèrent pas leur région d'origine, certains d'entre eux faisant le choix de rester dans leur département d'accueil, pour des raisons diverses que détailla Jacques Baudet. Témoin direct des événements qu'il vécut alors qu'il n'était âgé que de dix ans, Étienne Haas évoqua des souvenirs souvent émouvants. Enfin, avant la synthèse proposée par Denis Schaming, directeur général adjoint des services du Département, Benoît Charenton exploita avec art toutes les ressources de la cartographie pour rendre plus aisément mesurables les données chiffrées de ce dossier dont le souvenir demeure vivace dans de nombreuses familles de Moselle.
Un témoin se souvient... (Photo Ph. H.)
Les communications présentées lors de cette demi-journée d'étude feront l'objet d'une publication dans Les Cahiers lorrains, la revue de la SHAL.
Mais toutes ces maisons abandonnées ont dues être pillées?
Cette religieuse avait été infirmière puis modèle de Matisse, et c'est "Pour Dieu, mais Dieu, c'"est moi" et pour "sa" dominicaine qu'il avait fait la chapelle de Vence
yvon.adam25@gmail.com.