Histoire et évolution de la santé dans le Pays messin depuis le Moyen Âge : ruptures et spécificités

Rabelais fut médecin stipendié de la ville de Metz

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À l'initiative conjointe de la Société des Sciences médicales de la Moselle, de l'association Hospices civils de Metz : Mémoire et Patrimoine, ainsi que de Renaissance du Vieux Metz et des Pays lorrains, un colloque se tiendra samedi 4 octobre 2008, dans le Grand salon de l'hôtel de ville, à partir de 9 h, sur le thème de «Histoire et évolution de la santé dans le Pays messin depuis le Moyen Âge : ruptures et spécificités».

Le mot des organisateurs

Soucieux d’apporter une information de qualité à nos compatriotes messins, mosellans, lorrains, avides de mieux connaître le passé médical de leurs ancêtres, nous avons imaginé ce colloque et réunis les spécialistes locaux universitaires et professionnels. Cette journée d’étude s’adresse à tout public.

Notre travail se veut une manifestation du régionalisme lorrain et spécialement messin. Notre désir a été de nous limiter au particularisme local, nous avons jugé utile de traiter les maladies, la médecine et leur évolution au cours des siècles jusqu’à l’avènement de la thérapeutique, de la chirurgie et de la pharmacopée modernes, sans toutefois pouvoir tout aborder.

La maladie a, depuis la nuit des temps, été considérée comme la punition ultime d’une divinité vengeresse. Grand livre de sagesse, la Bible n’est pas exempte de la description de tant de fléaux envoyés par Yahweh aux peuples infidèles à ses lois. Non seulement, la maladie apportait son lot de souffrances, voire de déchéances mais aussi, et plus durement encore, pouvait signifier une mise à l’écart par Dieu. Et, partant, par la société.

De tous temps, une certaine médecine était pratiquée par des empiriques, charlatans ou hommes de bonne foi. Les médecins du XIII^e siècle ne disposaient que de l’Art, c'est-à-dire de leur faculté d’observation, se basant sur les connaissances des grands ancêtres Hippocrate et Galien Mais la médecine se voulut de plus en plus d’utiliser les sciences au profit des malades. En particulier, lors de la Renaissance, les anatomistes firent faire de grands progrès à la chirurgie. À partir du siècle des Lumières, la médecine a progressé de façon constante.

Lors de cette journée d’étude sur un sujet non encore abordé sous cette forme dans le pays messin, nous tenterons de tracer le contexte historique, humain et technique de la santé chez nos compatriotes : importance de la médecine militaire et civile face aux épidémies engendrées ou non par les guerres, souci constant de l’administration de la cité d’assurer l’assistance publique.

Le comité d’organisation a préparé ce colloque avec le plaisir d’apporter à nos compatriotes et auditeurs une information historique de qualité. Il remercie plus particulièrement les intervenants et la ville de Metz et souhaite à tous une riche et agréable journée.

Jean Lazard, Dr Jean-Marie Rouillard, Alphonse Schneider

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Programme_RVM_colloque_santé_